Confinement

Une prise de conscience, un choc, un électrochoc.
S’il était là pour une prise de conscience.
S’il était là pour nous permette de nous mettre en pause, en veille, en alerte de nos sens.
Il nous a pris, sournoisement, il nous étouffe, d’angoisse, de peur, d’égoïsme.
Il a emprisonné nos têtes de désarroi.
Il nous met dans un état de vertige, de chute libre, sans rien à quoi se rattacher ou se maintenir, dans un état d’incertitude profond, vertigineux.
Mais !
S’il était aussi autre chose ?
Un état de veille et d’éveil de conscience qui redonne plus d’humanité, plus d’humilité ?
Il nous cloisonne, mais nous unit aussi.
Les aiguilles sont remises à niveau, tous égaux, ou presque, face à l’adversité invisible.
S’arrêter. Prendre le temps de s’adapter à l’arrêt contraint. Se poser, accepter les phases d’angoisse, d’euphorie, de peur, de fatigue, de désarroi,
et à un moment lever les yeux et tenter d’apprécier ce temps pausé.

Voilà les images quotidiennes de ce temps à part.